SANTE ET SECURITE SUR LES CHANTIERS DE CONSTRUCTION
Les entrepreneurs qui déploient des efforts supplémentaires pour assurer la sécurité de leur chantier contribuent à diminuer les risques associés à la présence de visiteurs. Voici quelques dangers dont il faut tenir compte ainsi que des façons d’améliorer votre stratégie dès maintenant.
C’est bien connu, il existe autant de risques que de métiers sur un chantier de construction.
Effectivement, l’univers des chantiers comporte son lot de dangers. Il y a les
risques qui sont directement visibles à l’œil nu, et les risques invisibles.
En dehors des dangers liés à l’utilisation de machinerie et à l’utilisation d’outils à main ou d’outils mécaniques, il existe des dangers
non-visibles. Nous vous avons répertorié les 3 dangers les plus fréquents :
1. Le plomb, L’amiante,
- Le plomb, L’amiante,
Lorsqu’il s’agit de chantiers de démolition ou de chantiers de rénovations, le processus de démantèlement peu vite
devenir dangereux pour les ouvriers du chantier.
En effet, le plomb se présente aujourd’hui, sous deux types de
formes. Elles sont toutes les deux des causes potentielles de saturnisme :
- Les canalisations en plomb,
- Les peintures au plomb.
Les risques liés : Ce métal est dangereux par ingestion, soit
par le biais de l’eau potable, soit par ingestion directe d’écailles de peinture
L'amiante
L’amiante,
L’amiante est une roche naturelle fibreuse, dont le Canada fournissait près de 40% de la production mondiale dans les années 60.
Fortement utilisée à partir dans les années 30, puis progressivement délaissée en 1970 en raison de ses effets néfastes constatés sur la santé, on
estime aujourd’hui qu’entre 250 000 à 300 000 résidences au Canada ont été isolées avec de la vermiculite contaminée à l’amiante.
Au Québec, les chantiers doivent être déclarés à la Commission des Normes, de l’Equité, de la Santé et de la Sécurité du
travail, 10 jours avant le début des travaux. Le cas échéant, les contrôles peuvent être effectués.
Durant cette période, les chantiers en présence d’amiante représentent en moyenne près de 7% des chantiers de la construction (déclarés via un système informatique de la commission).
Les risques
liés : L’amiante se disperse facilement dans l’air,
puis est inhalée par les travailleurs et devient nocive. Les fibres se déposent
dans le fonds de poumons, et entraînent de graves maladies pulmonaires, telles
que le cancer du poumon, l’amiantose, le mésothéliome.
2. Le bruit :
- Le bruit :
Les limites d’exposition en milieu de travail (LEMT) applicables au bruit sont généralement fournies sous forme de durées maximales d’exposition admissibles pour divers niveaux de bruit.
Les risques liés :
Selon le CNESS, L’exposition au bruit, de façon unique ou répétitive peut causer, entre autres :
- du stress
- de la fatigue
- de l’irritabilité
- des acouphènes
L’exposition au bruit excessif peut aussi être la cause de maladies professionnelles, comme la surdité. Selon la durée et l’intensité de l’exposition, ces effets peuvent être temporaires ou permanents.
3. Les COV (composés organiques volatils)
- Les COV (composés organiques volatils)
La famille des composés organiques volatils (COV) regroupe toutes les molécules formées d’atomes d’hydrogène
et de carbone (hydrocarbures).
Ils sont utilisés dans la fabrication de nombreux produits et matériaux présents à la maison ou en milieu professionnel : solvants, peintures, colles, panneaux de particules, produits de jardinage, produits ménagers, déodorants…
Les risques liés :
Les composés organiques volatils ont des effets très
néfastes sur la santé (irritations des yeux, des muqueuses des voies
respiratoires, troubles cardiaques et du système nerveux, céphalées,
nausées…) et certains COV sont cancérigènes (benzène…).
Outre l’utilisation d’EPIs
(Équipements de protection individuels), les travailleurs œuvrant sur un
chantier de construction doivent suivre le cours en Santé et sécurité générale
et avoir leur certification (ou carte) de l’ASP. (Association paritaire pour la
santé et la sécurité du travail du secteur de la construction).
DES MATÉRIAUX SAINS POUR UN FUTUR SAIN !
Projets certifiés, un atout considérable
Quitte à rénover ou construire, autant que ce soit au profit du bien-être des futurs occupants. Plusieurs certifications permettent de limiter l’impact sur l’environnement et l’humain.
Effectivement, plusieurs d’entre elles incluent des plans de gestion de la qualité de l’air intérieur et extérieur, plan de gestion des déchets…
Les certifications et homologations sont émises par une tierce partie. Elles garantissent que les normes, supérieures à celles du code du bâtiment, ont bel et bien été respectées.
Pour celles qui demandent des matériaux sains et/ou peu impactant, On retrouve par exemple GreenGlobes, BREEAM, LEED, WELL, LBC.
Aujourd’hui, trop peu de projets vont dans ce sens, mais on observe malgré tout une prise de conscience générale des porteurs de projets. L’idée est de proposer des bâtiments régénératifs et qui ont un impact positif sur l’environnement et la société. En d’autres termes, ils produisent plus que ce qu’ils ne consomment.
Les bâtiments écologiques visent à avoir un impact positif sur l’environnement naturel de par leur conception, leur construction et leur fonctionnement. Le bâtiment durable consomme peu d’énergie, limite la production de gaz à effet de serre (GES), induit le moins de déplacements possible, contribue au paysage, génère peu de déchets et utilise des matériaux locaux à faible impact environnemental.
N’est-ce pas là, le meilleur avenir que l’on puisse espérer ?
Le rôle d’ALTO2 dans tout ça ?
ALTO2 vous accompagne en adoptant une approche globale de votre projet.
Experts en performance énergétique et environnementale pour les bâtiments et l’aménagement urbain, nous intervenons comme conseils et formateurs pour apporter une vision humaine de la durabilité.
Notre équipe vous accompagne dans l’étude, l’obtention de vos certifications, la conception et la réalisation de projets performants, pour une construction régénérative.
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